Lyne Jones 
27 ans ◘ ballerine et mafieuse ◘ chloe bennet
citation citation citation citation criminals ◘ célibataire et compliquée
irlandaise ◘ waterford ◘ hétérosexuelle

Mon caractère... Mauvais ? Je ne suis pas le genre de personne a accepter qu'on l'aide, j'ai ce besoin de prouver que je peux me débrouiller seule. Je crois que ça remonte à la mort de mon père et ma mère me laissant peu à peu sur le côté. J'ai appris à me débrouiller comme je pouvais sans adulte pour veiller sur moi, ce n'est pas maintenant que c'est moi l'adulte que ça va changer. Il n'y a que ma soeur jumelle qui a pu me materner enfant et Liam, son beau-père une sorte de père de substitution à mes yeux, qui a réussi depuis qu'elle n'est plus là à prendre soin de moi, que je le veuille ou non. Je suis indépendante et pourtant, aujourd'hui c'est moi qui ait la tutelle de Kate... Histoire à suivre de près je crois... Je suis pas quelqu'un qui parlera beaucoup de lui mais je suis assez ouverte, ayant aucun mal à engager la conversation. J'ai un don naturelle pour passer inaperçue, ne pas me faire remarquer tout en étant une pièce du décor. Je sais être à l'écoute des gens mais j'ai beaucoup de mal à compatir, les consoler. Je peux les écouter pas vraiment les aider, c'est au dessus de mes capacités.  Je suis impulsive, terriblement impulsive. J'ai un certain sens de la famille malgré que je n'en ai pas réellement... disons que je reporte sur les Lawson ce que je n'ai jamais vécu avec les Jones. Si non que dire ? Que j'ai un certain sens artistique ? C'est la moindre des choses pour une ballerine, surtout qu'ayant travailler en solo j'ai du monter moi même certaines chorégraphies à un moment. Et ce sens artistique est aussi mis en oeuvre pour la décoration ou simplement m'habiller. D'ailleurs, en parlant de décoration je ne suis pas très bazar. Quand un bazar important commence à s'accumuler chez moi, c'est signe avant coureur d'un problème.

Après niveau... capacité qu'on ne dit pas, je fais partie de la mafia irlandaise installée à New York. Si j'y suis reliée par mon appartenance même à la famille, il y aussi que j'y participe plus ou moins activement. Mes manières et ma capacité à me fondre dans la masse font de moi une arme de choix pour Liam quand quelqu'un de chez lui doit se rendre à une quelconque soirée. Je suis là, on s'oublie en ma présence et je sais poser les bonnes questions. Je sais aussi disparaître de la soirée et aller fouiller une pièce, revenir sans qu'on s'aperçoive de mon absence. Enfin à part quand je me retrouve face à d'autre professionnel du genre... Tout naturellement, pour faire ce genre de chose, j'ai suivi un bon entrainement de self-défense, ayant déjà le corps de quelqu'un pratiquant une activité régulière. Liam m'a également appris à tirer avec une arme, j'en possède d'ailleurs une, assez petite pour tenir dans mon sac à main. Mon arme favorite, reste le poignard.  Aucun risque que le mécanisme se grippe et, quand on ne cherche pas à le lancer, le manier est assez simpliste.

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Junkiie, je te hais, je te déteste mais je t'aime de tout mon coeur !
Ici Minibouh ! Etudiante en informatique, aucune vie sociale sauf le lundi et le samedi, ballotée entre deux villes. Aime le chocolat et le saucisson *sbaf*

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Laçant mes chaussons de danse, je laissais mes pensés divaguer quelque peu. Je les laissais se souvenir de mes premières années quand la danse était encore la première de mes passions, quand la danse était tout ce que j'avais. Je me souvenais de ma soeur jumelle venant me voir, me regardant tourner et tourner encore jusqu'à ce que je tombe de fatigue. Et les bras rassurants de mon père qui me soulevait pour me ramener à la maison. Je me souvenais de l'époque où nous étions encore une famille. Avant que mon père ne meurt, avant que je me retrouve prise au piège parmi eux. Puis je me souvenais ma soeur venant toujours à mes entrainements, mes spectacles, me sautant au cou quand je gagnais le droit de venir ici à New York pour continuer mon métier. Retenant mon émotion, je me relevais et m'échauffais de quelques pointes. Je l'avais quittée pour New York. Je l'avais quittée et ne l'avait revu qu'un mois depuis. Un mois, un seul mois avant qu'elle ne quitte ce monde. C'était son beau-père qui m'avait retrouvé, qui avait sonné à ma porte pour me dire que ma soeur était mourante, qu'elle voulait me voir. Un seul mois pour la retrouver, la redécouvrir avant de la perdre à nouveau. Je soupirais et m'élançais dans la salle. Je laissais la musique, imaginaire, envahir ma tête alors que je continuais de revivre ce petit bout de passé. Ma soeur... Elle avait eu la vie parfaite. Elle avait été la fille parfaite de notre mère, ce que j'étais incapable de faire avec mon côté artistique. Elle avait rencontré un homme, Ian, un bel homme c'était le cas de le dire. Elle y avait gagné une belle famille qui était magnifique, qui était devenue la mienne. Un mois parmi eux, un mois pour les connaître avant de disparaître de leur vie à nouveau, détruite de la mort de ma soeur. Et il m'avait retrouvé, une seconde fois. Il m'avait forcé à sortir la tête de l'eau et m'avait offert une place comme une sorte de nièce dans sa famille. Et puis, peu à peu j'avais pris place dans son « entreprise » comme on disait. Joli terme qui pour dire mafia irlandaise. Dans mes jeunes années à New-York, celles avant qu'il me trouve la première fois, j'avais pas que fréquenter des gens fréquentables. Un sourire naquit sur mes lèvres alors que je recommençais mon enchainement depuis le début. Bientôt je me mis même à fredonner. J'aimais danser, c'était sur. J'adorais danser. Ca me procurait une sensation de liberté que je ne retrouvais jamais autrement. Et si mon esprit commençait toujours par vagabonder, c'était aussi que comme cela que j'arrivais à me concentrer et à éliminer toute pensée parasite. Si bien que je me retrouvais à effectuer mes mouvements sans plus rien penser d'autre que la musique imaginaire qui rythmais mes pas, et les pas en question justement. Entrechats, saut et je retombais élégamment au sol, tournant sur moi même avant de prendre la pause finalisant ma chorégraphie. Je repris ma respiration, souriante d'avoir réussi à me souvenir de tous les pas, quand j'entendis des applaudissements dans mon dos. Me redressant d'un bond, je me tournais pour apercevoir Liam. Tu es là depuis longtemps ? Juste assez pour voir que tu n'as pas perdu ton talent. Je souriais à mon mentor, allant lui faire la bise. Tout va bien j'espère ? Ce n'était pas la première fois qu'il venait me voir m'entrainer après tout, ou me récupérer après un entrainement. Mais c'était pas assez régulier pour que je ne m'inquiète pas que sa visite soit poussé par l'apparition d'un problème quelconque. Surtout depuis que j'avais obtenu la garde légale de sa nièce, dont le père était en prison et que Liam ne pouvait avoir au vu de son passé criminel, connu malgré le peu de preuve qu'il laissait derrière lui. Kate avait un sacré caractère et ne semblait pas réellement contente de cette situation. Mais la cohabitation s'était faite pas trop difficilement et je devais dire que je commençais à apprécier la petite. Elle ressemblait un peu à Shane, le plus jeune des quatre fils de Liam, sur certain point. Tout comme je pouvais lui trouver des ressemblances avec ces trois autres cousin : Ian, Keane et Aidan. C'était juste ce côté un peu immature, lié à leur âge, qui me rappelait Shane. Non, tout vas bien. Je passais juste te prendre pour que tu viennes manger à la maison. Tu n'as pas vraiment le choix. Je fis une sorte de sourire-grimace. J'adorais les Lawson, tous un par un. Mais c'était difficile ces repas de famille, où ma soeur était absente. Parce que je savais que je ressemblais tant à ma soeur jumelle, surtout maintenant que j'avais adoptée une coupe de cheveux proche de la sienne. Et puis, il y avait Ian qui avait perdu sa femme il y a seulement trois ans et que je prenais un certain soin à éviter, même si lui visiblement n'étais pas gêné de passer du temps en ma compagnie. D'accord. Mais je vais me changer avant. Promis, je m'échappe pas par la fenêtre du vestiaire. Et je laissais là mon mentor, qui riait dans sa barbe de ma dernière remarque. Je m'étais une fois échappée de chez lui par la fenêtre de la salle de bain, à l'époque où je perdais pied après la mort de ma soeur. Avant que la famille Lawson finisse d'immigrer au grand complet à New-York, quand ils vivaient encore une partie de l'année dans cette petite propriété de la campagne irlandaise que j'adorais. Je retirais mon justaucorps et mon collant de danse pour passer un jean et une chemise avant de me coiffer et maquiller rapidement. J'étais... présentable. Pas besoin de vraiment plus pour un repas de famille non ? Je ramassais mon sac de sport et rejoignais Liam. On passe prendre Kate ou elle est déjà chez toi ?

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