Nikolaï Zlatkine
48 ans ◘ agent du fsb ◘ viggo mortensen
sometimes birth and death go together Ordinary people ◘ célibataire
russes ◘ tcheliabinsk ◘ hétéro

Tu ressembles un peu à une ombre : discret et toujours, ou presque, vêtu de noir. Tu en imposes par cette stature toujours droite, cette façon de s'habiller et cet air froid et dur qui ne te quitte jamais, sauf peut-être, quelques rares fois, le temps d'un semblant de sourire en coin, plus un rictus indéfinissable qu'autre chose. Tu fais peur, ou du moins, inspires l'angoisse, le malaise, et pourtant, il n'y a rien de diabolique derrière cette façade de glace que tu as bâtie pour ta propre survie, parce que si on te déchiffre trop facilement, tu deviens vulnérable. Pas loquace, pas souriant non plus, tu n'es pas le genre d'homme qui sait aller vers les autres, les relations c'est pas vraiment ton fort, on ne te surnomme pas l'ours pour rien. Comme ton père, mécanicien modeste n'ayant jamais quitté sa Russie natale et qui subvenait comme il pouvait aux besoins de la famille en travaillant au garage le plus proche, tu est de ceux qui ne disent pas et qui agissent. Tu as, comme lui, ce regard un peu mystérieux, mélancolique parfois. Tu n'as jamais connu ta mère, elle est morte lorsque tu es venu au monde. Elle avait, paraît-il toujours la solution aux problèmes, même ceux qui paraissaient désespéré, un tempérament de fer, mais une santé fragile. Elle t'as transmis son côté pragmatique et posé, sa sagesse et sa patience. Vous n'aviez pas grand chose, il n'y a jamais eu la télévision chez toi lorsque tu étais gamin, mais tu as survécu.
Etrangement, si certains s'assurent leur avenir sur les bancs de l'école puis de l'université, toi, c'est en commettant ton premier délit que ta vie a pris ce tournant inattendu. Tu avais volé des pièces à la casse du coin, en forçant la serrure et en assommant le gardien, pour les revendre. Mais la police s'en était mêlé. Tu aurais pu juste purger ta peine, ressortir du centre correctionnel pour mineurs et recommencer, mais quelqu'un a vu que tu étais plus futé que les autres. Quand tu as eu dix-huit ans, il t'as fait cette proposition que, sans vraiment savoir pourquoi, tu as accepté. Tu t'es souvent demandé s'il n'aurait pas mieux valu que tu te fasses à ton tour employer dans un garage, les moteurs, le cambouis, c'était le truc que tu partageais avec ton père, il t'a apprit ce qu'il savait. Au lieu de ça, tu es allé à Moscou, en commençant par la case prison. Et c'est là que tu as fais tes premiers pas dans le monde du crime organisé. Côté police. Mais ça, ils ne le savaient pas.

Lady Rose
behind the screen
Alors, j'me présente, je m'appelle Henry... Bon, non, moi c'est Emma, j'ai trouvé le forum entre les pages du bouquin que je lis en ce moment & j'ai pris mon portoloin pour arriver là.   

what we think is a gesture of freedom, is the sympton of our cage

C’est étrange, cette façon qu’a la vie de mettre des gens en présence alors que rien ne les rassemble, à part une proximité géographique, habiter dans un même immeuble par exemple, sur un même palier. C’est le cas avec elle ; Mikhaïla. Une jeune fille pétillante, fraîchement diplômée en médecine, dont le regard véronèse brille constamment d’une drôle de lueur, enfantine presque, pleine de malice, mais également un peu féline, attirante, sans qu’elle en soit vraiment consciente. Chaque fois que tu la croises, sa chevelure châtain clair tombe librement sur ses épaules, elle est énergique et transpire la joie de vivre. Tout le contraire de toi, qui sembles plus ressembler à un iceberg qu’à un être humain. Pourtant cette nuit là, alors qu’elle tentait de rentrer chez elle après une soirée arrosée, tu as vu cette fragilité derrière ce sourire dont elle, contrairement à toi, n’est pas avare. Tu as eu envie de la protéger, de l’aimer ; tu la regardes dormir, lovée contre toi, nue, celle qui avait su sans l’aide d’aucun mot faire ressortir cette humanité enfouie si longtemps, que tu avais enfermée après Sa mort, dans un bunker d’impassibilité. Tu t’es montré doux et tendre entre ses cuisses, comme tu avais su faire à une époque avec Elle. Sans le savoir, elle t’avait à la fois ressuscité et condamné. Tu te redresses doucement, tâchant de ne pas la réveiller, tu dois filer d’ici avant les premiers rayons du soleil, et surtout, faire en sorte que ce qui s’est passé ne se reproduise pas.

Sheremetyevo. Des milliers de pas sont foulés ici à la minute, des vies qui défilent, s’entrecroisent. Certaines personnes ne partent que pour quelques temps, sourient à leurs proches et leur font signe de la main, rassérénés par la certitude du retour. Tu les regarde s’éloigner, tu ne prends pas cet avion avec elles, c’est ici que vos routes se séparent, et tu les regarde traverser la porte qui mène aux contrôles de police et aux salles d’embarquement. Tu savais que ce jour arriverait, vous vous étiez mis d’accord, parce que c’était la seule chose raisonnable à faire, mais tu as le coeur lourd. La porte s’est refermée derrière elles, le rideau s’est baissé et maintenant la pièce est terminée, l’histoire est finie et tu n’as plus qu’à faire demi-tour, regagner le coeur grouillant de Moscou et reprendre ta routine là où tu l’avais laissée avant qu’elle fasse irruption dans ta vie. Sur la route, dans les embouteillages, tu repenses à Anna. Les images de cette matinée pluvieuse de novembre, lorsqu’elle a atteint sa dernière demeure, te reviennent en mémoire, et te confortent dans l’idée que tu as pris la bonne décision. Il y avait, dans le regard azur de cette femme, une lueur de détermination que tu as toujours respecté et qui t’as, à de nombreuses reprises, inquiété. Tu te souviens lui avoir maintes fois conseillé de faire attention, que certaines choses ne doivent pas forcément être mises en lumière, particulièrement dans ce pays, mais elle ne l’entendait pas de cette oreille et l’a payé au prix fort.

Son histoire aurait pu être la tienne, et Ellie aurait pu être Sasha. Tu n’avais pas réfléchi en apprenant leur mésaventure Sud-Africaine ; libéré de cette longue période d’infiltration, tu avais fait le voyage, parce que tu savais qu’il l’aurait fait si les rôles avaient été inversés. Surprenante amitié, née à lors qu’il débarquait à Moscou, initialement pour un tournage, et qu’amoureux de la ville, il avait fini par y rester quelques années. Cette tornade leur était littéralement tombée dessus et à ce jour, seul Dieu savait si Joaquin allait s’en sortir. Tu attends qu’elle sorte du bloc, et dans la salle d’attente les gens ne peuvent pas s’empêcher de te lancer des regards furtifs, intrigués par ton allure peu ordinaire, ces tatouages que tu portes sur les mains. Pendant que tu regardes l’heure tourner, avec une lenteur sournoise, tu te demandes si, dans une situation comme celle-ci, quelqu’un viendrait en aide à Sasha, si toi ou sa mère ne pouviez pas. Tu te demandes ce qu’elles font, si Mikhaïla a déjà refait sa vie ou non, si elle lui a parlé de toi…

bienvenue sur WSTW
tu es validé
c'est parti !
Et voilà, t'as réussi, t'as fini ta fiche. A présent que t'es validé, c'est parti pour organiser tout ça. Pour bien démarrer sur le fo suis ces petites indications et hop. Déjà, pour être pleinement validé, rempli ton profil entièrement et recense toi, ainsi que ton métier puis ton statut, et enfin ton compte. Ensuite n’hésite pas à te créer un téléphone. Pour te lier aux autres, il te faudra poster ta fiche de liens.. Si tu veux des amis/amants/voisins/le facteur/, n'hésite pas à poster ce que tu souhaites ici. Tu auras le choix avec trois modes de scenarios.  Pense à jeter un oeil aux points, afin de savoir comment cela fonctionne,  par ici.  Et bien sur pour que notre petit forum grandisse n'hésite pas à faire de la pub pour nous ♥ (en plus tu gagnes des points !). Tu as tout fait ? Alors vas y fonce, et amuse toi !