Maliha Scott
   
nom de naissance: Maliha Dianka Uluthando

32 ans ◘ Infirmière/Paramedic ◘ Angel Coulby

   Groupe: Firemen ◘ Veuve
   Américaine ◘ Détroit (Michigan) ◘ Hétérosexuelle

• Forte: Maliha a connu beaucoup d’épreuves au cours de sa vie (manque d’argent, mort de sa mère et des deux hommes de sa vie). Chacune lui a forgé le caractère et l’a rendu plus forte. Elle n’est pas pour autant invincible ou insensible. La perte d'un proche est toujours douloureuse.
• Ouverte: Contrairement à son père, Maliha est ouverte d’esprit. Pourtant, ce n’était pas gagné. En effet, son père l’a élevé avec la haine des blancs. Maliha aime rencontrer de nouvelles personnes ou découvrir de nouvelles choses. Depuis son enfance, elle aime lire et adore regarder des documentaires.
• Déterminée: Déterminée, elle s’est toujours battue pour avoir ce qu’elle désirait et ne lâche pas tant qu’elle ne l’a pas. Son père s’est toujours battu pour que ses enfants réussissent et même s’ils sont en froid aujourd’hui, son objectif a toujours été de continuer les efforts que son père avait entrepris pour elle.
• Ne se laisse pas marcher sur les pieds: Maliha n’est pas du genre à se laisser faire. Dès son enfance, elle a dû apprendre à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Manquant d’argent, elle avait des vêtements trop petits ou troués. Certains camarades de classe se moquaient d’elle, mais, ils ne l’ont pas fait longtemps. Maliha n'hésite pas à hausser le ton pour défendre ses proches ou son opinion et peut même vous donner une baffe s'il faut vous faire redescendre de votre piédestal.
• Econome: Elle connaît la valeur de l’argent, elle qui ne mangeait parfois qu’un quart de pomme par repas.
• Très attachée à ses proches (famille et amis). Si vous avez un problème, Maliha vous tendra la main pour vous aider, vous donnera son épaule pour que vous puissiez pleurer. Ne vous avisez pas de vous en prendre à sa famille, vous pourriez le regretter.
• Généreuse: Maliha est quelqu'un qui aime venir en aide aux autres, surtout les plus démunis.
• Du rire aux larmes: Depuis la mort de James, son mari, elle est devenue un peu triste. Joyeuse auparavant, elle a perdu de sa joie de vivre. Elle peut passer du rire aux larmes en une seconde. La douleur de sa perte est encore très présente et elle peut s’effondrer en larmes devant une lampe de chevet si elle lui rappelle quelque chose que James lui a dit. Mais plus le temps passe, plus elle retrouve le sourire.



   

NESS
   behind the screen
C'est encore moi avec un troisième perso, un perso que j'envisageais de faire un jour sur TIA mais qui atterrit finalement à New York.
J'ai 29 ans et toutes mes dents, enfin presque toutes. J'ai dis adieu à mes dents de sagesse, il y a bien longtemps. Au siècle dernier, je crois   Je fais du rp depuis 8-9 ans. Je serai présente pratiquement tous les jours. Si vous devez me contacter, contactez moi sur le compte de Samantha qui est mon compte principal, même si je passe sur tous mes comptes pour vérifier mes mp. Donc, en bref, envoyez votre message sur n'importe quel compte, je devrais le voir rapidement   

"L'amour est la chose la plus belle quand on la possède et la plus douloureuse quand on la perd."


Certains naissent avec une cuillère en argent dans la bouche et d’autres naissent en ayant que leurs doigts pour manger la petite gamelle de riz qui sera l’unique repas de la journée. Maliha fait malheureusement partie de la deuxième catégorie. Maliha a connu l’extrême pauvreté durant toute son enfance. Les soirées passées dans le noir car la famille n’avait même pas les moyens de s’acheter des bougies et l’unique toilette utilisé par les dix familles de l’immeuble étaient le quotidien de Maliha. Il ne fallait pas avoir d’envie pressante à l’heure de pointe ! Son père était souvent au chômage, ne trouvant que rarement du travail – la faute aux blancs. En effet, d’après son père, les blancs les forçaient à vivre dans la misère en leur prenant tout le travail. Cela peut paraître étrange mais Maliha n’a jamais connu de blancs avant ses dix-huit ans. Elle en croisait quelques-uns dans la rue, bien entendu, mais la famille Uluthando changeait de trottoir à chaque fois qu’ils en croisaient un. Les blancs étaient le mal incarné et il fallait les éviter à tout prix. Maliha n’a pu se faire une idée sur les « méchants » blancs voleurs de travail qu’après avoir quitté l’école et le quartier. Bien qu’ils n’aient pas beaucoup d’argent, ses parents voulaient que Maliha et ses frères aillent à l’école. Ils préféraient acheter un nouveau cahier à leurs enfants plutôt que payer le loyer. La réussite des enfants était la priorité, pour qu’ils aient plus de chance de trouver un travail. Elle a reçu son diplôme vêtue d’un pantalon bien trop court pour elle, mais elle était diplômée.

A l’âge de dix-huit ans, Maliha a quitté le quartier noir où elle vivait pour travailler comme femme de ménage. Il ne lui fallut que quelques mois pour tomber amoureuse du seul homme qui ne fallait pas : un blanc. Elle a pourtant résisté, le repoussant à maintes reprises, mais elle ne pouvait plus se voiler la face, elle était tombée amoureuse du « mal ». Il lui fallut presque un an pour avoir le courage d’annoncer à sa famille qu’elle fréquentait un blanc, et comme elle s’en doutait, son père la chassa de la maison. Comment avait-elle pu faire ça à son père, lui qui avait été victime de ségrégation raciale toute sa vie ? Maliha avait beau voir la vie dans différentes nuances de gris, lui la voyait soit blanc, soit noir. Elle s’installa alors avec August. A 24 ans, elle était infirmière. Elle avait réussi dans la vie. C’était ce que son père avait toujours voulu pour elle sans pouvoir lui offrir, faute d’argent, mais il n’était pas là pour le voir. Malgré ses multiples tentatives pour renouer le dialogue avec son père, il a toujours refusé de rencontrer le fiancé de sa fille. Alors qu’elle filait le parfait amour, ce moment que toutes les femmes de militaires redoutent arriva. Elle s’effondra quand elle aperçut ces deux hommes en uniforme sur le pas de sa porte. Comment vivre après avoir perdu le seul homme qu’elle n’ait jamais aimé ?

Maliha pensait avoir perdu toute chance d’être heureuse et pourtant, deux ans plus tard, à New York, elle tombait amoureuse pour la deuxième fois. Malheureusement pour son père, c’était encore un blanc. Elle n’y croyait plus et pourtant, elle était à nouveau heureuse. Elle vivait une véritable passion avec un beau pompier new-yorkais. Le bonheur dura cinq ans et s’arrêta aussi vite qu’il n’avait commencé. Il prit fin quand un camion percuta leur voiture. Couverte de sang, elle tenta de sauver l’homme de sa vie, mais il était déjà trop tard. Comment vivre après avoir perdu les deux seuls hommes qu’elle ait aimés ? Pendant des semaines, Maliha n’a fait que survivre. Elle était la survivante de l’accident qui lui avait arraché son mari. Elle survivait pour sa fille qui avait besoin d’elle après la disparition de son père. Elle survivait comme elle pouvait et s’il n’y avait pas eu sa fille, elle se serait sûrement laissé dépérir à petit feu. Son père lui avait souvent dit que rien de bon ne pouvait sortir d’une relation avec un blanc. Il avait finalement raison. Etre en vie et souffrir étaient son châtiment pour avoir été tentée par le mal. Elle méritait tout ce qu’il lui arrivait, elle en était persuadée.

Cela fait six mois que James est mort. Six mois de pleurs et de doutes. Six mois pour comprendre qu’elle n’avait rien fait de mal. Comment le mal aurait pu lui offrir les plus belles années de sa vie ? Malgré les épreuves qui ont parsemé son chemin depuis sa naissance, elle a toujours réussi à y faire face. Encore une fois, cela n’a pas été facile, mais que serait la vie si tout était facile. Quand elle va mal, elle se convainc que si elle est triste et qu’elle souffre aujourd’hui, c’est parce qu’elle a été heureuse auparavant. Avec sa fille, c'est la seule chose qui lui permet de garder la tête hors de l'eau.