Isabella Worthington
28 ans ◘ infirmière ◘ abbie cornish
my life don't belong to me


SAVING LIVES IS MY REASON TO BE ◘ célibataire
anglaise ◘ Newcastle ◘ hétérosexuelle

Isabella a tout de la fille pourrie gâtée qui a tout eu et qui n’a rien donné. Pourtant, elle est rie de ce que les apparences peuvent montrer. Oh non. Elle est plutôt tout ce que vous n’imaginez pas. Elle a un coeur en or et fera tout pour ceux qu’elle veut aider. D’ailleurs, elle ne vit que pour venir en aide aux gens. Elle ne niera pas que la misère qu’elle vit en Afrique la marqua à vie et la changea. Elle ne fut plus la même en rentrant. Elle se mit à s’associer à es œuvres caritatives, elle ne dilapidait pas son argent mais le confiait à des causes justes. Elle savait qu’elle ne ferait peut être pas une énorme différence, mais elle en ferait une, et ça, c’était suffisant. Elle n’avait jamais vu ses domestiques d’une façon dégradante ou inférieure. Elle n’avait jamais eu cette approche hautaine qu’ont certains. Elle aimait tout le monde, ou presque, et case voyait. Elle n’avait pas eu de chance en amour et après son mari, elle n’avait jamais eu le courage de se lancer à nouveau dans une histoire. Elle avait jeté la clé de son coeur. Elle était éprise de nature, savait se débrouiller dans n’importe quelle situation et avait pu aider en Afrique du sud lors d’une tempête dévastatrice. Mais elle cachait parfois un esprit entêté, obtus, impulsif. Elle ne supportait pas qu’on lui impose quoi que ce soit et pouvait être violente si on tentait de le faire. Quand elle avait décidé quelque chose, on pouvait toujours tenter de l’en dissuader, c’était peine perdue. Elle était critique, très critique, et n’avait pas sa langue dans sa poche. Elle était adorable, mais aussi parfaitement casse pied si l’envie l’en prenait. Elle savait tenir une maison, faire la cuisine et était une couturière accomplie. Mais il fallait être réaliste, elle ne cousait que rarement.

make me believe again


« Papa, un jour je serais une princesse ! » Mon père avait souri, m’avait embrassée et avait juste dit « Tu l’es déjà, tu es la mienne. » Ma mère était morte en me donnant naissance et je n’avais eu que mon père j’étais son soleil, j’étais son seul repère et je savais qu’il ne vivait plus qu’à travers moi. Nous habitions un hôtel particulier et tout l’endroit n’avait plus de secrets pour moi. Je flânais souvent, un peu partout, jouant avec les domestiques. Il pensait être seul à m’élever, mais tout le personnel avait aidé à cette tâche et ils faisaient, pour moi, partie de la famille. Ils avaient été tour pour moi et je n’eus que tard l’envie de quitter le nid.

«  Tu te fous de ma gueule ? Tu crois que je ne l’ai pas vu la pétasse sortir de ton appartement ? Tu penses vraiment que je suis si stupide ? En plus la secrétaire ? Sérieux ? Me manque plus qu’à me taper le plombier ! » J’étais furieuse ce jour-là, j’avais juste envie qu’il s’en aille. J’avais jeté toute ses affaires par la fenêtre et le lendemain, le divorce était en bonne voie. Il pouvait garder tout son fric et ses affaires, je m’en moquais. J’avais fini moi aussi par me perdre dans les bras de quelqu’un, mais je n’avais pas su assumer mon acte et comme une voleuse, j’étais partie sans me retourner. Sans savoir si pour cette personne, ça aurait pu être plus. Je regardais les gens passer sans me soucier réellement de ce qu’il se passait. J’en avais rien à foutre, je ne savais pas quoi faire de ma vie et j’étais passablement perdue. Alors j’avais tout plaqué et fini par me barrer aux Bahamas. Me demandez pas pourquoi là, j’avais trouvé au pif. Arrivée là-bas j’avais bossé pour la firme de mon père, gérant l’installation et toute la paperasse. J’étais patronne, mais ce n’était pas le métier qui me permettait réellement de m’épanouir. En plus, j’étais à cette position pas par mérite mais pour avoir été la fifille à son papa. Je démissionnais, non sans nommer un remplaçant et partait, retrouver ma vie à new York je revis Sébastian. Il était différent, plus confiant, plus classe, et carrément plus sexy que dans mes souvenirs. Nous avons eu une nuit, une dernière, celle des adieux, sans cris, sans larmes.

Je postulais pour un job d’aide à domicile et bientôt, on me conseilla de passer infirmière. Je semblais bien trop qualifiée pour ne pas passer l’examen. On me proposa un job en Afrique et je ne pus résister à l’envie de voir autre chose. Je m’engageais donc là-bas  en tant que bénévole et eut mes pires et mes meilleures années. La souffrance là-bas était dure à supporter, à voir, à soulager. L’impuissance était parfois la pire des situations. J’obtins mon diplôme et on me transféra ensuite à l’hôpital de New York ou je vis défiler non plus des soldats, mais des hommes qui chaque jour bravait un danger parfois plus flippant que des soldats ennemis. Un danger qui change de forme et qui se tient tapi dans l’ombre. C’est là que jle rencontrais. Je n’avais pas connu ça depuis un moment. J’eus vite envie d’en savoir plus. Il n’était pas gravement blessé, il avait presque rien, et heureusement. Mais qu’il soutienne mon regard avait suffi. J’avais encore fui, comme toujours, le reléguant à une collègue. J’avais su qu’il avait demandé qui j’étais. Je ne savais pas s’il avait réussi à me trouver, j’espérais que non. Je n’étais plus capable d’aimer, de me laisser aller, même pour une nuit. Je ne voulais pas revivre ça.

junkiie
behind the screen
Aleksi et notre énième tentative. On va y arriver xDD