Maya torres
29 ans  ◘ flic ◘ kristin kreuk
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the law ◘ en couple avec l'autre tache
hispaniques & américaine & chinoises ◘ miami ◘ bisexuelle / loulousexuelle

En un mot ? Emmerdeuse. En plusieurs ? Insupportable création, aberration de la nature. Quand vous l'avez dans les pattes autant dire que vous n'avez qu'un souhait, en faire un kebab. Elle parle trop ou pas assez, l'ouvre quand on veut qu'elle la ferme et ne supporte pas qu'on la prenne pour un truc fragile. En fait, laissez la vivre mais restez dans le coin. Autant solitaire que pot de colle, il faut savoir suivre le rythme. Avec son zhomme, elle est passablement, horriblement, terriblement jalouse et de mauvaise foi. Jamais elle n'avouera avoir effrayé les 312 ex, avoir fouillé son téléphone pour vérifier, et l'avoir traqué une nuit ou il rentrait tard. Elle sait qu'il est pas mieux de toute façon. Avec lui, on dirait - presque - un ange. On se demande ce qu'il lui a fait ou combien il a payé pour qu'elle se taise. Enfin elle est pas non plus toujours adorable avec lui non plus, sinon ce serait pas drôle. Avec ses collègues, c'est simple, ils jouent à la courte paille pour faire équipe. Heureusement que 'loulou' veut bien, lui. Même si bosser ensemble quand on couche ensemble se trouve relativement pénible et très vite. La vie ne lui a fait aucun cadeau sauf lui.

La demoiselle a plus de manies que n'importe qui. c'est une manie vivante. Nerveuse et angoissée de la vie, elle tape les nerfs à la plupart des gens avec un tas de tics. Toute façon elle sait jamais quoi foutre de ses dix doigts.

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«  Tu sais quoi, tu m’auras pas. T’as eu mon frère, tu m’auras pas. T’es qu’une merde. Tu n’foutras jamais rien de ta vie. M’Man est partie parce que tu n’aurais jamais été l’homme qu’elle a cru connaitre. Jserais pas ta boniche. D’ailleurs, tu vois tout ça, demain, j’y fous le feu, si tu veux faire un don à la société, reste là. » J’avais quatorze ans et une haine prononcé par mon père. Ou plutôt le déchet que ma mère avait eu la connerie d’épouser. Pourquoi ? Aucune idée. Elle fumait fut une époque – pas des cigarettes – ça expliquerait bien des choses. Ce jour-là, il est resté là, puis m’a foutu sa grosse main dans la tronche. Jlui ai craché dessus, puis suis partie. J’avais des économies et un mec.  Le genre tatoué, con, et fumeur de trucs pas légaux. Mon père s’est tué un an après, balle dans la bouche. Pas bronché. Ma mère a tenté de reprendre contact. J’étais partie loin. Miami fut ma maison. Ou plutôt les bas-fonds de la ville. Camée et pas vraiment sexy, j’errais, seule. Mon « chéri » avait pas survécu à une overdose de trop. J’étais qu’une camée et jusqu’à mes dix huit ans, j’étais partie pour crever comme tous les autres junkiies de merde. Et puis jlai rencontré. Lui. Il a surement du avoir pitié. Parce qu’il m’a juste dit que si jvoulais en sortir, il m’aiderait. Lui ai dit que son aide j’en avais rien à foutre. Que j’avais rien en ce bas monde pour me motiver. Qu’on mourrait tous un jour. Que moi j’étais vouée à une mort moche et douloureuse. Seule. Il m’a laissée. Mais le jour où dans une ruelle j’ai failli y passer, j’ai su. Que j’y tenais, à la vie. Il était dans l’équipe qui m’a sortie de là. Il a un jour atterri dans mon squat, il m’a emmenée. Je l’avais pas entendu, j’ai tiré sur lui. En plein dans l’épaule. Quand j’ai pigé qui je venais de shooté jlui ai demandé ou il habitait. Les blessés qu’on n’emmène pas à l’hosto, je connaissais. Je l’ai recousu et tout lreste ce soir là. C’est aussi ce jour, que j’ai compris qu’il était sincère. J’étais pas prête. C’est deux ans plus tard. J’avais vingt ans, qu’il est tombé sur moi. Cette fois ci, il avait décidé de me pourrir la vie, jusqu’à ce que je cède. Il m’a installé chez lui, donné des fringues potables, il m’a laissé m’apprêter, je ressemblais plus ou moins à rien depuis que jm’étais barrée de chez moi. La tête qu’il fit quand je sortais de la douche. Potable. Il avait l’air de me de découvrir. Il m’a vu frissonner, il s’est approché. Et ce fut notre premier baiser. La suite on la connait. Je me suis attachée. Trop. Et je me suis barrée au moins trois quatre fois. Et un jour, le déclic. J’ai décidé d’être flic. Je saurais jamais vraiment si c’était lui qui m’avait inspiré, ou si jlavais été moi-même. Mais ce fut la pire période pour es instructeurs. Ils durent rentrer dans ma tête de con des règles que je n’avais plus ou moins jamais suivies. J’ai vite été clean. Et quand j’ai pu être flic, on m’a collé..lui comme partenaires. Savaient pas qu’on s’envoyait en l’air et ce fut très instructif. Il devenait si protecteur que jrêvais de l’étouffer la nuit. Ce fut laborieux, et quand il cessa de m’imaginer morte, l’équipe réussit à faire ses preuves. On bosse toujours ensemble, mais chaque fois qu’il fait une mission et qu’il ya des coups de feu je panique. Le passé me rattrape. Quand jsuis partie de chez moi, mon frère venait de mourir. Il voulait faire plaisir à papa et en avait toujours fait trop. Mais mon père l’a tellement poussé qu’il s’était ôté sa vie avant d’atteindre ses 22 ans. Et c’est à l’un des anniversaires de sa mort que j’ai pigé pourquoi je voulais être flic. Pour éviter à tous ces jeunes de finir comme moi, ou mon frère, ou mon ex. Pour foutre du plomb dans la cervelle avec autre chose qu’un flingue.

junkiie
behind the screen
On rapatrie des personnages d'un autre forum