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| (phoebe tonkin) weep not for roads untraveled. | |
| Auteur | Message |
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Ruby Barnes ❖ AGE : vingt-neuf ans ❖ STATUT : célibataire ❖ AVATAR : phoebe tonkin ❖ MESSAGES : 15 ❖ NEW YORKAIS DEPUIS : 01/06/2014 ❖ POINTS : 14
| Sujet: (phoebe tonkin) weep not for roads untraveled. Dim 1 Juin - 19:37 | |
| Ruby Barnes 29 ans ◘ restauratrice d'oeuvre d'art, aventurière ◘ Phoebe Tonkin If it makes her less soft than the other girls, I will take her to museums and show her what marble and stone can become newyorkers ◘ célibataire sud-africaine ◘ née à Jeffreys Bay ◘ hétérosexuelleSi on devait comparer Ruby à une chanson ? Probablement une reprise de Smells like teen spirit, venue mourir sur les lèvres de Patti Smith. Avec cette langueur saisissante, cette puissance latente, ce caractère incendiaire contrôlé par la force de ses passions, cette palpitation rapide, presque violente, comme l'impression de courir sans pouvoir échapper à son poursuivant. C'est le temps qu'elle fuit, Ruby, le temps qui lui manque alors qu'elle est assoiffée de la vie, jamais repue de tous les mystères qui nourrissent ce monde, du passé qui s'est construit sur des empires. Impétueuse, insaisissable, elle se laisse guider par sa curiosité. Elle parle des langues mortes, mais elle n'a jamais été aussi vivante qu'en les apprenant, loin des bibliothèques, errant à travers le monde pour satisfaire ce besoin, jamais rassasié, de découvertes et d'aventures. Ruby est un peu garçon manqué et préfère la compagnie masculine, regarder un match de foot en buvant une bière qu'une soirée entre filles autour d'un de ces repas faussement gastronomiques, elle manque de bonnes manières mais c'est parce que le père qui l'a élevée seul à oublier de les lui enseigner, préférant lui mettre dans la tête tous ces rêves auxquels elle n'a jamais cessé de s'accrocher. Il lui a appris à dire non, à ne jamais tendre l'autre joue, moins encore à se laisser intimider par les hommes. Il a forgé à la fois une rêveuse et une battante, qui s'est agrippée à la vie de toutes ses forces, décidée à en saisir chaque seconde, ne surtout pas en perdre une miette. Elle se nourrit de la beauté des choses, de ces oeuvres qu'elle restaure, des rires qu'elle capture au hasard d'une rue, de la liberté - plus que de tout le reste - parce qu'elle estime que c'est le plus beau des cadeaux. La nature, les temples, les ruines, les livres, l'adrénaline... rien que des mots, qui représentent tout ce qu'elle aime, tout ce qui la fait se sentir vivante. Le regard de Gabriel aussi, peut-être, encore faudrait-il qu'elle le comprenne. Privée de son paternel a tout juste treize ans, elle n'a jamais laissé la blessure de la perte la détruire, se tenant fière, face à l'oncle qui a essayé de la briser, face aux cruelles moqueries qui accompagnent certaines enfances solitaires, face à la férocité du destin. |
| | Ruby Barnes ❖ AGE : vingt-neuf ans ❖ STATUT : célibataire ❖ AVATAR : phoebe tonkin ❖ MESSAGES : 15 ❖ NEW YORKAIS DEPUIS : 01/06/2014 ❖ POINTS : 14
| Sujet: Re: (phoebe tonkin) weep not for roads untraveled. Dim 1 Juin - 19:39 | |
| In this world, everything's as good as bad Now my father told me always speak a true word And I have to say that is the best advice I've had Because something burns inside of me It's everything I long to be And lies they only stop me from feeling free - like a hobo (charlie winston) Elle esquisse, du bout de ses fusains, un léger sourire au bord des lèvres, elle griffonne les rêves, elle leur donne une forme. Ses dessins lui sont arrachés violemment, elle regarde, impuissante, son oncle les déchirer. Il lui hurle sa déception, à elle, l'incapable, la rêveuse, l'artiste. Elle n'a que des mauvaises notes, des mauvais retours de ses professeurs, parce qu'elle est tête en l'air, qu'elle leur répond avec véhémence quand ils la tirent de ses songes. Elle n'y peut rien si les cours ne lui plaisent pas, si elle n'a pas envie de s'y intéresser. C'est parce qu'ils ne la passionnent pas qu'elle dérive vers son imagination, là où se dresse, réelles, les histoires que son défunt père lui racontait. Une bonne à rien, il a hérité d'une bonne à rien, juste une bouche de plus à nourrir, une ratée. Elle ravale ses larmes, elle laisse les mots glisser sur elle comme les insultes de ses camarades de classe, qui eux non plus ne comprennent pas que sa solitude est un repère. Elle ne rentre pas directement chez elle, elle se réfugie à la bibliothèque, elle se laisse bercer par ces images d'ailleurs, ou elle se promène dans Jeffreys Bay, à la rencontre des curiosités de la ville, de sa nature sauvage. Elle n'entend plus les cris ni les méchancetés, quand elle est dans son monde, quand elle n'écoute que sa propre voix lui répéter les promesses qu'elle s'est faite un million de fois. Elle ramasse le devoir qu'il a jeté sur la table où elle dessinait et déchire le morceau de papier sous les yeux gonflés de colère de son oncle, qui frappe du poing sur le bois, face à l'enfant, qui ne bouge pas. Elle ressemble trop à son frère perdu, cette gamine, alors il secoue la tête et s'en va. - Ils ont construit la plus belle des cités, où les dieux et les rois se côtoyaient. Certes par orgueil, par stratégie politique, mais tu imagines, Pergame, elle devait être si belle, son acropole perchée sur cet imprenable promontoire, éclatante sous le soleil de l'Asie Mineure, l'autel de Zeus parsemé de ces vivantes sculptures, si mouvantes, si réalistes. Un jour, je t'emmènerai la voir Ruby, et tu verras par toi-même la splendeur de l'Antiquité, je te le promets. Il ferme son livre, emprisonnant les images des ruines. Pour la petite fille qu'il embrasse sur le front tout en la bordant, elles n'ont rien de ruines, elle imagine, oui, elle imagine les peuples se mouvoir sur la route sacrée pour rejoindre les structures de pierres et de marbre, se bousculer en remplissant l'immense théâtre, contemplant le spectacle de la victoire des dieux et les curieux mécanismes imaginés par les grands esprits de l'époque. Elle sourit et s'endort pour les retrouver dans ses rêves, toutes ces légendes et ces histoires, cette Histoire. Sa main se resserre sur le pendentif qu'il lui avait offert. Il n'a jamais pu l'emmener à Pergame. Lui qui l'a abreuvée de mythes, attisant chaque soir un peu plus sa curiosité, alimentant la passion d'une enfant pour les beautés que le temps et les regards ont abîmées. Elle se tient au bas des marches de l'autel, gigantesque, qui se déploie autour d'elle. Après les ruines turques, Berlin était sur sa liste depuis longtemps, comme pour achever son deuil, vraiment, pour accomplir d'elle-même cette vieille promesse. Ils rient aux éclats, bien qu'essoufflés, cachés derrière un muret. Elle pose ses mains sur sa bouche pour calmer son hilarité pendant qu'il mord ses lèvres pour freiner la sienne. Ils entendent les pas énervés et les jurons du gardien de nuit sur le parking. Ils s'imaginaient sans doute que ça serait romantique, d'errer dans les allées du zoo à deux heures du matin, mais ils n'y ont gagné qu'une montée d'adrénaline et un sprint jusqu'à cette cachette de fortune. Lorsque les sons s'estompent, elle attrape la main de Gabriel et l'entraine vers la plage. Depuis son retour d'Europe, Ruby ne pense qu'à l'évasion, à l'aventure, elle veut s'égarer dans les rues du Moyen-Orient, feuilleter des bouquins dans les bibliothèques du monde entier, parcourir les musées de l'Occident, se perdre dans le flux incessant des découvertes, bouger, sans cesse, pour satisfaire sa soif d'apprentissage. Sa main tenant fermement celle du jeune homme, elle comprend qu'elle va devoir l'abandonner, lui, si elle prend la décision de partir. Au fond, cette décision est prise depuis toujours. Sa vie, elle ne l'a jamais vue autrement qu'en parcourant le globe. Sa licence en art dans la poche, elle partira, elle apprendra le reste sur le tas, et elle laissera Jeffreys Bay derrière elle. En attendant, elle passe ses bras autour du cou de Gabriel et l'embrasse, alors que leurs pieds sont frappés par les vagues. Elle sourit sur ses lèvres et file vers l'océan, le défiant de la suivre dans l'étendue sombre parsemée ça et là des éclats de la lune. |
| | Gabriel Caulfield Admin ⊹ I'm here for you anytime ❖ AGE : 37 ❖ STATUT : célibataire, encore marié xD ❖ AVATAR : daniel gillies ❖ MESSAGES : 58 ❖ NEW YORKAIS DEPUIS : 01/06/2014 ❖ POINTS : 18
| Sujet: Re: (phoebe tonkin) weep not for roads untraveled. Lun 2 Juin - 23:07 | |
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| | | Sujet: Re: (phoebe tonkin) weep not for roads untraveled. | |
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| | | (phoebe tonkin) weep not for roads untraveled. | |
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