Ava Bakhtiari
21 ans ◘ étudiante / blogueuse  ◘ marilhéa peillard
I'm not going to be the person I'm expected to be anymore ordinary people ◘ célibataire
iraniennes ◘ téhéran ◘ hétéro - normalement.

Ava une privilégiée. Ava est née dans une famille éduquée, cultivée. Elle a vu le jour à Téhéran et y a grandit, heureuse, jusqu'à l'âge de six ans. Ava a beaucoup voyagé, elle a vécu en Allemagne et en France. Ava n'est retournée dans son pays qu'à l'âge de quatorze ans. Elle parle quatre langues (Persan, Anglais, Allemand et un peu Français). Ava, malgré ses airs de jeune fille sage et rangée, n'est ni précieuse ni sans tempérament. Elle est passionnée de poésie et de musique. Ava veut voir le monde, mais par-dessus tout, elle veut le voir changer, devenir meilleur. Mais Ava, du haut de ses 21 ans, et malgré une certaine maturité, veut aussi s'amuser, faire les bêtises qui sont de son âge. Ava rêve d'amour, elle a des projets plein la tête, des étoiles dans les yeux. C'est une effrontée, une enfant-femme, délicieuse, malicieuse, mystérieuse. C'est une tête de mule. Elle n'est pas méchante, décourageante quand elle veut, attachante. Elle regarde, observe, retient. Ava peut être une menteuse, une chapardeuse, une ensorceleuse. Elle écrit depuis un an environ, tient un blog sur les choses qui lui passent par la tête, en anglais et en persan. Ava marche dans les pas de sa mère, activiste et ardente défenseuse des droits des femmes. C'est une idéaliste Ava, elle veut croire que les choses peuvent s'améliorer. Elle n'est pas naïve pourtant, elle sait que ça ne se fera pas tout seul, peut-être même que ça n'arrivera pas de son vivant, mais elle veut y croire. Ava aime manger, la gourmandise est sans doute son principal péché capital. Elle a songé un temps s'inscrire en école de cuisine, mais finalement ne l'a pas fait. Son petit accent, lorsqu'elle parle anglais, trahit son 'exotisme'. Elle n'a jamais eu de petit ami, pourtant elle a déjà été amoureuse.

Lady Rose
behind the screen
J'ai frotté la lampe magique et pouf, me voilà, grâce à mon pote le tapis volant.   

We shall overcome

Tu t’étais éclipsée après le dîner, désireuse d’aller au devant de cette ville qui ne dormait jamais et où tout le monde se côtoyait sans distinction d’origines ou de revenus. Il te tardait de partir à l’aventure dans ses rues et avenues, entrer dans n’importe quel bar et, maintenant que tu es officiellement majeure, te faire offrir un verre par n’importe qui. Sans carte ni plan, tu n’avais suivi que tes pas, guidés par ton intuition, tu trouverais bien une façon de rentrer, lorsque le moment serait venu. Tu croises des couples marchant main dans la main, les pieds sur terre, la tête dans les nuages, des groupes d’étudiants que les vapeurs de l’alcool font rire sans raison particulière. Ils te font sourire, et sans que tu t’en rende vraiment compte, tu acceptes leur proposition de te joindre à eux. Les minutes puis les heures se sont enfuies à toute vitesse, et tu sais que tu dois rentrer si tu ne veux pas que ton absence soit remarquée. Un sourire aux lèvres, tu te faufiles dans une rue, une ombre dans la nuit new-yorkaise qui t’enveloppe de sa brise légère. Il va être deux heures du matin, tu as le feu aux joues d’avoir bu ces cocktails et d’avoir flirté, ce feu tu aimes qu’il t’embrase, c’est celui de la liberté, de l’insouciance, celle qui est normale ici quand on a vingt-et-un ans, mais que toi, tu n’as toujours connu que dans les films et tes rêves. Tu as goûté au fruit « défendu » tu le sais, et maintenant tu ne pourras plus retourner d’où tu viens, tu ne pourras plus te passer de cette vie que tes amis vivent en cachette, là bas, à quelques milliers de kilomètres.  
Tu es rentrée chez toi, dans cet appartement dont tu adores t'échapper sans prévis, et tu as essayé d’effacer ces images de ton esprit, mais en vain ; elles passaient et repassaient en boucle devant tes yeux, sournoises, et ce cri dans la nuit, te poursuivait dès que la nuit revenait. Tu t’es rendue au poste de police le plus proche, après tout, tu étais devenue le témoin d’un meurtre. Assise à ce bureau, devant l’inspecteur, tu racontes ce que tu as vu, la silhouette masculine, cette chevelure grisée, presque argentée qui luisait sous le lampadaire. Tu n’as pas vu son visage, tu étais trop loin. Tu fermes les yeux, fouilles chaque recoin de ta mémoire à la recherche d’un signe particulier, quelque chose qui pourrait te permettre de donner un détail, un élément pour remonter au coupable. « Il était vêtu d’un costume, comme s’il venait d’assister à un mariage, ou qu’il sortait d’une gravure d’une autre époque. » Finis tu par dire à l’officier qui te fait face. Il soupire en notant l’information, même s’il ne paraît pas convaincu que ça puisse réellement être utile. « Rien d’autre de particulier ? Réfléchissez bien, c’est important. » Tu aurais bien envie de lui dire que tu es parfaitement consciente que l’enjeu est considérable, et qu’il n’a pas besoin de te prendre pour une idiote. Mais tu ravales ta remarque.

Tu regardes ces photos, un sourire se dessine sur tes lèvres. Tu te souviens de ce groupe d’amis : vous vous étiez juré de ne pas perdre contact, et pourtant, même en restant dans la même ville, vos chemins se sont séparés. Tu es allée en Histoire, certains en Chimie, d’autres ont choisi d’autres voies encore ; Soraya, celle qui rit à gorge déployée, les pieds dans l’eau. Elle était le bout-en-train de votre petite bande, toujours une blague ou une anecdote à raconter. Sa vocation à elle, c’était le théâtre, elle était tombée dedans étant petite, avec un père metteur en scène et une mère comédienne. Absorbée dans tes souvenirs et tu n’entends pas les coups frappés à la porte de ta chambre. Elle apparaît, toujours aussi élégante, dans ce tailleur-pantalon noir, parfaitement maquillée et te sourit. « Ton père et moi allons à un dîner important, tu te débrouilles ce soir d’accord ? » Tu lui souris en retour, masquant du mieux possible ta joie. « Pas de problème. Passez une bonne soirée. » Lances-tu avec un calme que tu as appris à feindre à la perfection. « Pas de bêtises jeune fille…. » Dit-elle, l’air de rien, avant de tourner les talons. Tu sais qu’elle sait pour tes escapades nocturnes, et si tu n’est pas dans l’avion pour rentrer au bercail, c’est qu’elle ne lui a rien dit. « Golnaz, on va être en retard. » La voix de ton cher dignitaire de père s’élève à l’autre bout de l’appartement.

Vous êtes attablés à la terrasse d’un café, tu as les cheveux au vent et tes lunettes de soleil sur le nez. Tu as, sans vraiment avoir compris comment, repris contact avec ce groupe d’étudiants rencontrés au hasard de tes tribulations dans la Grosse Pomme. Tu ne te souvenais pas d’avoir donné ton numéro… mais qu’importe. « Quand tu seras devenue célèbre, tu te souviendras de nous hein.. » Taquine l’un des garçons. Tu leur a parlé de tes prétentions journalistiques, tes petits articles sur internet, de cet appel inattendu d’une femme, soi-disant éditrice, et qui s’était dite intéressée d’en faire un livre. Opportunité ou mauvais canular, tu n’étais pas encore trop sûre, alors tu leur avais demandé leur avis. « Ouais, c’est pas pour tout de suite hein » Réponds-tu en riant. « Bon, en attendant, vu que t’as perdu ton pari de l’autre fois, tu me dois un café, et t’as un gage en supplément.. C’est cadeau. » Tu regardes discrètement par-dessus ton épaule, jaugeant la cible qu’ils t’ont imposée pour ce défi. Avec des règles pareilles, tu sais que l’idée ne peut venir que de Megan, la plus délurée des filles. Séduire cet inconnu, ou au moins, l’inciter à t’offrir un verre. Tu regardes brièvement son visage ; il semble plongé dans une réflexion intense, ses traits sont comme figés, comme s’il était extérieur à la scène, à l’agitation qui règne dans cette rue piétonne. Tu es sûre d’une chose, ça ne va pas être facile.

bienvenue sur WSTW
tu es validé
c'est parti !
Et voilà, t'as réussi, t'as fini ta fiche. A présent que t'es validé, c'est parti pour organiser tout ça. Pour bien démarrer sur le fo suis ces petites indications et hop. Déjà, pour être pleinement validé, rempli ton profil entièrement et recense toi, ainsi que ton métier puis ton statut, et enfin ton compte. Ensuite n’hésite pas à te créer un téléphone. Pour te lier aux autres, il te faudra poster ta fiche de liens.. Si tu veux des amis/amants/voisins/le facteur/, n'hésite pas à poster ce que tu souhaites ici. Tu auras le choix avec trois modes de scenarios. Pense à jeter un oeil aux points, afin de savoir comment cela fonctionne, par ici. Et bien sur pour que notre petit forum grandisse n'hésite pas à faire de la pub pour nous ♥ (en plus tu gagnes des points !). Tu as tout fait ? Alors vas y fonce, et amuse toi !